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Le saviez-vous ?

Savez-vous que l’existence d’un bon réseau de pharmacies en Suisse permet aux caisses-maladies d’économiser une million de francs chaque jour ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, « la pharmacie est la porte d’entrée dans le système de santé. Son accessibilité permet la plus haute fréquence de contacts directs entre la population et un membre d’une profession médicale ».

Ceci est particulièrement vrai en Suisse où chaque jour, 300'000 personnes entrent dans une pharmacie. Dans les cas bénins, les pharmacies permettent d’éviter des consultations médicales superflues et favorisent la remise de médicaments payés directement par l’assuré. Plusieurs évaluations ont montré que les pharmacies économisent ainsi un million de francs chaque jour aux caisses maladies! Elles sont donc, après la population, celles qui profitent le plus d’un bon réseau de pharmacies. Ceci est d’autant plus vrai que les pharmacies ne génèrent aucun coût direct lié aux médicaments. Seuls les médicaments prescrits par un médecin sont remboursés par les caisses maladies.

Savez-vous que depuis 2001, les pharmaciens ne contribuent plus à l’augmentation des primes des caisses maladies en lien avec les coûts des médicaments ?

Depuis 2001, les pharmaciens ont accepté de changer fondamentalement leur mode de rémunération. Leurs anciennes marges ont été divisées en deux parties distinctes : un montant forfaitaire et une marge.

Le montant forfaitaire, convenu avec les caisses maladies est fixe quel que soit le prix du médicament ou le nombre d’emballages délivrés. Il rémunère le pharmacien pour son travail en tant que prestataire de soins. Ce montant forfaitaire correspond à la baisse de prix effectuée uniquement sur la part des pharmaciens. La marge restante couvre les prestations logistiques de la pharmacie.

En adoptant ce mode de rémunération indépendant de la marge sur le prix du médicament, le travail du pharmacien n’exerce plus d’influence sur une éventuelle hausse de prime liée à la mise sur le marché de médicaments toujours plus chers.

Savez-vous qu’en encourageant l’envoi postal, les caisses-maladies favorisent le gaspillage de médicaments et le risques d’erreurs médicamenteuses ?

Depuis l’entrée en vigueur de la LaMal, les caisses maladies proposent à leurs assurés de commander leurs médicaments auprès de sociétés d’envoi postal promettant cadeaux et rabais.

Quelles en sont les conséquences pour les patients et notre système de santé publique ?

1) Enorme gaspillage de médicaments qui partent directement à la poubelle.

Chacun conviendra, par simple bon sens, que quiconque propose un rabais le compense par des volumes ! C’est exactement ce que font ces sociétés qui envoient et facturent systématiquement le traitement nécessaire pour trois mois (notamment pour les malades chroniques). Par conséquent, parmi les dizaines d’emballages envoyés chaque année, seuls quelques-uns sont utilisés. Les autres partent à la poubelle ! Le nombre de médicaments récoltés en pharmacie lors de décès en est le témoignage accablant.

2) Augmentation des risques d’erreurs médicamenteuses

Les caisses-maladies s’adressent principalement à leurs assurés atteints de maladies chroniques pour justifier l’envoi postal. Or ce sont justement ces patients qui tirent le plus grand bénéfice des prestations que peut leur fournir leur « pharmacien de famille ». En effet, lors de la remise de n’importe quel médicament prescrit ou non, le pharmacien contrôle les éventuelles interactions ou incompatibilités entre son traitement de longue durée (maladie chronique) et le nouveau traitement instauré. En cas d’envoi postal, le patient perd cette sécurité fondamentale et le «pharmacien de famille » ne peut plus assurer un suivi adéquat !

Pour information, les erreurs médicamenteuses sont la deuxième cause d’hospitalisation aux Etats-Unis ! Elles génèrent des coûts importants.

N’oubliez pas que la LAMal vous garantit le libre choix de votre pharmacie. Votre caisse-maladie ne peut pas vous obliger à passer par une pharmacie d’envoi postal.